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Histoire de Saint Martin de Valamas

 

Les premiers seigneurs de Rochebonne, sont connus vers 1057 sous le nom de Châteauneuf-de-Boutières. Rochebonne est une co-seigneurie (propriété de 4 seigneurs, dont les de Brion, cousins).

La fondation du prieuré de Saint-Martin figure dans le cartulaire de l'abbaye du Monastier St-Chaffre avec 2 églises l'une dédiée à St-Martin, l'autre à St-Jean (1034). Cependant le cartulaire mentionne en 985 trois domaines ou mas au village de Nant, Charnezac et Crézenoux. Leurs propriétaires font des donations à l'abbaye. Le prieuré avait à l'origine 2 moines.

Pendant la guerre de Cent Ans, Saint-Martin et la région de Saint-Martial souffrirent de passage de troupes à la solde des Anglais, le seigneur d'Anduze, seigneur suzerain de Chanéac mit en déroute ces bandes.

Est-ce là l'origine du surnom des saint-martinois que l'on appelle les "Anglais" ?

Nous sommes en 1385. Le prieur et le seigneur de Chanéac se disputent les droits de garde : les habitants de St-Martin doivent monter la garde au château de Chanéac et le prieur n'est pas d'accord car le fort (le prieuré) a été fortifié. Il dispose de deux échauguettes, une canonnière et surtout un fossé avec pont dormant.  

Pendant les Guerres de Religion, Saint-Martin a subi les passages de troupes qui fuyaient Saint-Agrève pour Le Cheylard. Plusieurs familles de paysans furent assassinées. Pierre de Rochebonne, sénéchal du Puy ordonna la fortification de la tour du prieuré.  

Le château de La Varenne est du 15e s. Il était la propriété des Julien de La Varenne, une branche cadette des Châteauneuf.    

En 1815, Saint-Martin a abrité un contingent de soldats autrichiens suite à la déroute de Napoléon.

En 1866, Charles Murat et son fils Georges achètent un ancien moulin au quartier du Pont pour aménager un atelier de chaînes (1868). Le célèbre bijoutier parisien va employer jusqu'à 300 ouvriers à la veille de la Première Guerre mondiale. L'usine Murat a fermé en 1986, reprise par ARDILOR ; le premier directeur de Murat fut Achille Legros dont les enfants vont travailler avec leur père à l'usine du Pont, puis fondent en 1905 à Paris la Maison Legros, en 1912 à St-Martin (sur l'actuel parking face à la Poste) et enfin 1917 au Cheylard.  

En 1876, Régis Chambon dont le père a fondé les impressions de foulards du Cheylard, créé une fabrique de tissage. Elle est vendue en 1907 à la Sté Montaland-Mitzier puis en 1936 aux Fils de Paul Laurent qui ont également acquis le Moulinage (aujourd'hui salle polyvalente du village). Le tissage et le moulinage sont fermés en 1976.    

Avant le tracé de la route départementale en 1881, une première route plus étroite avait été construite après 1841. Après le pont, elle surplombait l'actuelle route, passait dans le village de Crézenoux le haut, arrivait à Jaunac. Cette route de crête aboutissait à la place du Serre au Cheylard. Les échanges étaient très difficiles notamment pour le transport des marchandises. Lorsqu'Achille Legros arrive à St-Martin en 1880, la diligence relie Valence au Cheylard en 8 heures.    

Saint-Martin avait également de grandes foires qui attiraient les marchands de bestiaux jusqu'aux années 1950.  

Au 17e siècle c'était aussi le pays de nombreux contrebandiers (trafic de tabac, de sel et d'indienne)  dont le plus célèbre, Mathevet. Certains faisaient partie de l'équipée de Mandrin où se faisaient passer pour lui. 

Le chemin de fer : la gare de St-Martin initialement prévue à la Teyre fut construite en 1903 à proximité du quartier de Lavis, propriété de la famille Abrial, juge de paix du canton, maire et conseiller général de Saint-Martin au 19e siècle. La gare avait un trafic important en bois mais aussi acheminait chaque semaine les caisses de bijoux pour Paris.

Elle sera agrandie en 1926 (halle marchandises) et surtout en 1924, elle devait être l'objet d'un bouleversement car la compagnie CFD avait projeté d'établir une nouvelle ligne à voie métrique de Saint-Martin à Langogne par le Gerbier de Jonc.

Les CFD croyaient au développement du tourisme et à l'exploitation forestière des massifs.

Elle aurait rejoint la ligne de la même Cie en Lozère.

 

Merci à Monsieur Roger Dugua pour toute ses informations qui ont permis de réaliser cette historique sur Saint Martin de Valamas.

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